samedi 8 mars 2008

Manufacture dentellière (Pénélope magazine Février 1933)

Lacemaking in France

C’est à Calais qu’en 1816, apparaît la mécanisation. Les premières machines à travailler le tulle font leur apparition en provenance d’Angleterre. Le gain de temps considérable que représente ce fond préfabriqué permet de se pencher sur des métiers de plus en plus élaborés, qui étendent la possibilité d’imitation des points de dentelle. Plus tard, l’invention du métier Jacquard permet de reproduire quasi à l’identique les dentelles en soie de Caen, ou en lin de Malines, Valenciennes, Alençon, Venise, Le Puy. En copiant les points et les dessins, la dentelle mécanique s’en approprie les noms et il faut parfois être expert pour voir la différence. Aujourd’hui, la dentelle de Calais est toujours aussi recherchée, utilisée dans la lingerie de luxe, la haute-couture, associée à d’autres matières contemporaines.

Comment reconnaître la dentelle de Calais ?

Aux passages de ses fils en lignes successives. Elle utilise des points différents qui ressemblent beaucoup à ceux de la dentelle à la main. Pourtant le machine qui ne revient jamais en arrière, ne peut utiliser la complexité des passages de fils, que seule la main peut réaliser.

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