Le limographe
Si l'on veut éditer un journal ayant plus l'apparence d'un vrai journal avec peu de moyens, la solution du limographe (acheté ou fabriqué par ses propres moyens) semble être l'étape suivante : cette technique de tirage permet de donner un résultat plus net et peut servir aussi bien à l'écrit qu'à l'illustration ce qui en fait son avantage sur l'imprimerie dont elle est un des compléments surtout pour les textes longs. De plus cette technique permet un tirage illimité.
Principe :
Un stencil est gravé à l'aide d'un stylo à bille, d'un poinçon, sur une plaque de plastique granuleux (cello-lime). Le stencil peut être également frappé avec une machine à écrire, mise en position stencil.
Ce stencil est posé sur le plateau du limographe. On rabat dessus le cadre entoilé de tergal. On dépose de l'encre spéciale grasse (encre à limographe, surtout pas d'encre d'imprimerie) directement sur la toile et l'on étale soigneusement à l'aide du rouleau. L'encre passe aux endroits gravés et se dépose sur la feuille.
Utilisation :
En complément de l'imprimerie.
- Moyen de reproduction pour les textes qu'il serait fastidieux de composer à l'imprimerie, de par leur longueur : comptes rendus d'enquêtes, débats, vie de la classe.
- Moyen de reproduction des dessins : on peut obtenir des surfaces plus ou moins grisées, en utilisant à la place de la cello-lime des grilles à ombrer achetées dans le commerce ou fabriquées soi-même avec du papier de verre, de la toile émeri, des grilles à bruine, des râpes à bois, limes, etc.
- Moyen de reproduction des bandes dessinées.
Dans le cas d'un journal tiré en grand format, le limographe permet de « boucher les blancs » laissés par les textes imprimés. C'est l'outil idéal pour imprimer les petites annonces, vie de la classe, comptes rendus, etc.
Il faut signaler cependant que graver un stencil est une opération délicate pour des enfants jeunes. Là, l'adulte se substituera à l'enfant.
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